Samedi 4 Oct.: ETAPE 1 : ERFOUD - DAMIA LIAISON : 27KMS - SPECIALE : 276 KMS - LIAISON : 17KMS
La navigation sera au programme de cette première étape du Rallye OiLibya du Maroc 2014. Une mise en jambe sablonneuse, avec un départ vers le sud sur des pistes roulantes mais piégeuses pour rejoindre le service situé à Merzouga. Les concurrents affronteront leur premières dunes en traversant l’erg chebbi pour ensuite remonter l’oued sablonneux dans lequel il faudra trouver la difficile sortie. Le calage des trips sera important. Il faudra rester concentré pour la dernière partie de la spéciale qui se déroulera sur des pistes roulantes mais où la navigation restera très présente.
Résumé moto
S’il n’a pas encore gagné le Rallye OiLibya du Maroc, Joan Barreda est un vainqueur d’étape en série. L’Espagnol en a encore remporté une en s’adjugeant la première journée de cette édition 2014. Le pilote Honda a fait un festival, puisqu’il était parti très loin ce matin. Il a du remonter pas moins de vingt-neuf concurrents dans une spéciale où se sont mêlés pistes rapides, navigation et déjà un premier cordon dunaire. Son coéquipier Paolo Goncalves, vainqueur sortant prend la deuxième position. Marc Coma complète le podium.
LE FILM DE LA COURSE
C’est à 6h45 que les premiers concurrents ont quitté l’hôtel Bélère d’Erfoud en direction du départ de la première spéciale de ce OiLibya Maroc 2014, vingt-sept kilomètres plus loin. Une étape longue de 276 kilomètres où les qualités de navigateur et de pilotage rapide ont primé. S’il y avait déjà un premier cordon dunaire, les différences se sont surtout faites dans les parties rapides. Les Honda connaissent leur affaire. Ce terrain, ils l’aiment, ils s’y entrainent, ils le connaissent.
Joan Barreda a eu vite fait de remonter tous les concurrents partis devant lui pour finalement faire sa propre trace. Il n'y en a qu'un qui ne le laissera plus s’échapper, c’est Chaleco Lopez, sur KTM, mais le Chilien était parti plus de 9’ avant. Un gros débours pour une première journée. Derrière, les forces se regroupent. Coma, Goncalves, Helder Rodriguez, Ruben Faria… Un certains temps tous ensembles dans les dunes, ils sont ensuite plus éparpillés quand on est revenu sur les pistes rapides. On a même vu un Paolo Goncalves revenir fort sur le duo Barreda – Chaleco. Mais le Portuguais s’est un fait peur dans un final, « un peu dangereux ».
Barreda remporte donc l’étape, 1’49’’ devant son coéquipier Goncalves. Marc Coma, troisième n’est que 2’ derrière le Portugais, à 1’51’’ de Barreda. Helder Rodriguez, quatrième est à un peu moins de 4’. Derrière, Jordi Viladoms a connu quelques soucis techniques qui lui ont fait perdre du temps. Il est sixième à 6’53’’. Chaleco, lui, n’a pas passé une bonne journée. Il perd presque 10’, dans une spéciale sans grande difficulté. Sam Sunderland perd lui 15’, alors que pour Alain Duclos, le retard est de 23’30’’ à cause de problème d’arrivée de carburant.
S’il n’a pas encore gagné le Rallye OiLibya du Maroc, Joan Barreda est un vainqueur d’étape en série. L’Espagnol en a encore remporté une en s’adjugeant la première journée de cette édition 2014. Le pilote Honda a fait un festival, puisqu’il était parti très loin ce matin. Il a du remonter pas moins de vingt-neuf concurrents dans une spéciale où se sont mêlés pistes rapides, navigation et déjà un premier cordon dunaire. Son coéquipier Paolo Goncalves, vainqueur sortant prend la deuxième position. Marc Coma complète le podium.
LE FILM DE LA COURSE
C’est à 6h45 que les premiers concurrents ont quitté l’hôtel Bélère d’Erfoud en direction du départ de la première spéciale de ce OiLibya Maroc 2014, vingt-sept kilomètres plus loin. Une étape longue de 276 kilomètres où les qualités de navigateur et de pilotage rapide ont primé. S’il y avait déjà un premier cordon dunaire, les différences se sont surtout faites dans les parties rapides. Les Honda connaissent leur affaire. Ce terrain, ils l’aiment, ils s’y entrainent, ils le connaissent.
Joan Barreda a eu vite fait de remonter tous les concurrents partis devant lui pour finalement faire sa propre trace. Il n'y en a qu'un qui ne le laissera plus s’échapper, c’est Chaleco Lopez, sur KTM, mais le Chilien était parti plus de 9’ avant. Un gros débours pour une première journée. Derrière, les forces se regroupent. Coma, Goncalves, Helder Rodriguez, Ruben Faria… Un certains temps tous ensembles dans les dunes, ils sont ensuite plus éparpillés quand on est revenu sur les pistes rapides. On a même vu un Paolo Goncalves revenir fort sur le duo Barreda – Chaleco. Mais le Portuguais s’est un fait peur dans un final, « un peu dangereux ».
Barreda remporte donc l’étape, 1’49’’ devant son coéquipier Goncalves. Marc Coma, troisième n’est que 2’ derrière le Portugais, à 1’51’’ de Barreda. Helder Rodriguez, quatrième est à un peu moins de 4’. Derrière, Jordi Viladoms a connu quelques soucis techniques qui lui ont fait perdre du temps. Il est sixième à 6’53’’. Chaleco, lui, n’a pas passé une bonne journée. Il perd presque 10’, dans une spéciale sans grande difficulté. Sam Sunderland perd lui 15’, alors que pour Alain Duclos, le retard est de 23’30’’ à cause de problème d’arrivée de carburant.
Résumé Auto
Il commence en beauté : Orlando Terranova n’a pas vraiment envie de perdre son titre cette année. Face à une concurrence des plus relevées, avec trois anciens vainqueurs du Dakar auto, il se dit que c’est peut-être l’occasion de franchir une étape supplémentaire dans sa progression. Et il attaque fort ! Premier du jour ! Il a su déjouer les dangers d’une étape piégeuse. Derrière, Giniel de Villiers est tout proche, avec seulement 22’’ de retard. Nasser Al-Attiyah est lui, troisième. Quant à Nani Roma… Il est aux abonnés absents !
LE FILM DE LA COURSE
276 kilomètres de spéciale, et seulement 22’’ d’écart entre les deux premiers. On est vraiment au top de la compétition, à un niveau où les top-pilotes vont chercher les limites, ce qui explique cette si infime différence, au vu de la distance parcourue.
« Ce n’est pas trop mal pour moi, déclarait De Villiers sur la ligne d’arrivée, après être descendu de son Toyota Hilux Overdrive. Je n’avais pas roulé sur ce véhicule en compétition depuis un petit moment. Il a fallu un peu de temps pour reprendre le rythme. Après les dunes, nous avons commencé à vraiment pousser… puis 15 kilomètres plus loin, j’ai eu une crevaison. Mais c’est de ma faute. J’ai heurté une pierre. A part ça, nous n’avons pas trop eu de problèmes. »
Voilà donc la raison de cette deuxième place. On serait tenté d’opposer le bouillant Orlando Terranova au plus posé et plus expérimenté Giniel De Villiers. C’est pourtant la sagesse de l’Argentin qui a fait la différence sur cette première étape.
« C’était une belle étape. On savait qu’il y avait du danger, alors j’ai été prudent, révélait pour sa part Orlando Terranova. Nous n’avons eu qu’une toute petite erreur de navigation. La Mini s’est très bien comporté, mais peut-être peut on pousser encore un peu plus ». L’avertissement est lancé à tous ses adversaires !
Nasser Al-Attiyah prend lui la troisième place du jour, à 1’05’’ de Terranova. Content de sa journée, les retrouvailles avec la Mini se sont donc bien passées. Seule une petite erreur de navigation à signaler. Derrière on a vu un Bernhard Ten-Brinke un peu nerveux. Quatrième, à 3’37’’, il n’était pas très content de la navigation de son co-pilote. Si l’ancien vainqueur du Maroc ne perd pourtant pas beaucoup de temps, une erreur bête, après seulement 5 kilomètres de course apparemment, leur a coûté un temps inutile.
Mais la grosse info du jour, c’est la très mauvaise opération de Juan Nani Roma. Le pilote X-Raid perd 24’… Il faisait pourtant une belle course. Il était premier au CP2, puis quatrième au CP3. Que s’est-il passé ? L’intéressé ne nous le dira pas, il ne s’est pas arrêté sur la ligne d’arrivée. Enervé visiblement. Les pneumatiques de nombreux concurrents ont été mis à rude épreuve aujourd’hui. Peut-être que Nani a utilisé toutes ses roues de secours. Mais c’est peut-être aussi une erreur de navigation, ou un autre problème mécanique. Il faudra attendre un peu pour le savoir…
Il commence en beauté : Orlando Terranova n’a pas vraiment envie de perdre son titre cette année. Face à une concurrence des plus relevées, avec trois anciens vainqueurs du Dakar auto, il se dit que c’est peut-être l’occasion de franchir une étape supplémentaire dans sa progression. Et il attaque fort ! Premier du jour ! Il a su déjouer les dangers d’une étape piégeuse. Derrière, Giniel de Villiers est tout proche, avec seulement 22’’ de retard. Nasser Al-Attiyah est lui, troisième. Quant à Nani Roma… Il est aux abonnés absents !
LE FILM DE LA COURSE
276 kilomètres de spéciale, et seulement 22’’ d’écart entre les deux premiers. On est vraiment au top de la compétition, à un niveau où les top-pilotes vont chercher les limites, ce qui explique cette si infime différence, au vu de la distance parcourue.
« Ce n’est pas trop mal pour moi, déclarait De Villiers sur la ligne d’arrivée, après être descendu de son Toyota Hilux Overdrive. Je n’avais pas roulé sur ce véhicule en compétition depuis un petit moment. Il a fallu un peu de temps pour reprendre le rythme. Après les dunes, nous avons commencé à vraiment pousser… puis 15 kilomètres plus loin, j’ai eu une crevaison. Mais c’est de ma faute. J’ai heurté une pierre. A part ça, nous n’avons pas trop eu de problèmes. »
Voilà donc la raison de cette deuxième place. On serait tenté d’opposer le bouillant Orlando Terranova au plus posé et plus expérimenté Giniel De Villiers. C’est pourtant la sagesse de l’Argentin qui a fait la différence sur cette première étape.
« C’était une belle étape. On savait qu’il y avait du danger, alors j’ai été prudent, révélait pour sa part Orlando Terranova. Nous n’avons eu qu’une toute petite erreur de navigation. La Mini s’est très bien comporté, mais peut-être peut on pousser encore un peu plus ». L’avertissement est lancé à tous ses adversaires !
Nasser Al-Attiyah prend lui la troisième place du jour, à 1’05’’ de Terranova. Content de sa journée, les retrouvailles avec la Mini se sont donc bien passées. Seule une petite erreur de navigation à signaler. Derrière on a vu un Bernhard Ten-Brinke un peu nerveux. Quatrième, à 3’37’’, il n’était pas très content de la navigation de son co-pilote. Si l’ancien vainqueur du Maroc ne perd pourtant pas beaucoup de temps, une erreur bête, après seulement 5 kilomètres de course apparemment, leur a coûté un temps inutile.
Mais la grosse info du jour, c’est la très mauvaise opération de Juan Nani Roma. Le pilote X-Raid perd 24’… Il faisait pourtant une belle course. Il était premier au CP2, puis quatrième au CP3. Que s’est-il passé ? L’intéressé ne nous le dira pas, il ne s’est pas arrêté sur la ligne d’arrivée. Enervé visiblement. Les pneumatiques de nombreux concurrents ont été mis à rude épreuve aujourd’hui. Peut-être que Nani a utilisé toutes ses roues de secours. Mais c’est peut-être aussi une erreur de navigation, ou un autre problème mécanique. Il faudra attendre un peu pour le savoir…
Dimanche 5 Oct.: ETAPE 2 : ERFOUD - MERZANE LIAISON : 26KMS - SPECIALE : 211 KMS - LIAISON : 11KMS
près les premiers pelletages de l’étape 1, les concurrents vont affronter une nouvelle fois l’erg chebbi en le traversant du sud au nord avec une nouveauté sur ce rallye OiLibya du Maroc 2014. En arrivant au sud de l’erg le rallye se séparera en deux. D’un côté les concurrents motos feront une grande traversée avec de multiples changements de cap. A l’Est, les concurrents autos et camions devront trouver leur propre chemin. Tout le monde se retrouvera a la sortie de l’erg. Les photographes seront nombreux à ce passage d’où jailliront les véhicules de toutes parts. Ensuite tout le rallye se retrouvera pour remonter l’oued et trouver la passe qui les emmènera à l’arrivée.
Résumé moto
Il frappe de nouveau ! Ouvrir la route n’est pas chose aisée, mais pour Joan Barreda (Honda), ça n’a pas posé problème. Le vainqueur de la 1e spéciale récidive en faisant la course parfaite (ou presque). Son coéquipier Jeremias Israel (Honda) prend lui la deuxième place, 2’ derrière. C’est le deuxième doublé en deux jours pour Honda. Mais le deuxième d’hier, Paolo Goncalves, vainqueur sortant de l’épreuve a lui, connu une journée plus compliquée. Marc Coma prend de nouveau la troisième place, cette fois-ci à 2’01’’ de Barreda, qui accentue son avance au général. Il a désormais 3’22’’ sur Coma.
LE FILM DE LA COURSE
« Je suis content de ma journée, déclarait Barreda. Hier, nous avions très bien préparé cette spéciale avec mon équipe. C’était une étape importante. J’ai fait une très bonne navigation, j’ai pu rouler très vite grâce à cette bonne navigation. Les sensations étaient bonnes, tout était parfait… Jusqu’au kilomètre 160. Ensuite j’ai fait une petite erreur de navigation et j’y ai perdu quelques minutes, mais rien de grave. J’ai pu retrouvé ma piste et le Way-Point. »
Il y avait du sable aujourd’hui. Il y avait de la navigation aussi. Globalement aucun leader n’a commis d’erreur, mais ce n’était pas le jour à avoir une panne de dérouleur de Road Book. C’est pourtant ce qui est arrivé à Paolo Goncalves. Le vainqueur sortant, Champion du Monde en titre, et qui lutte pour conserver ce titre, ne gardera pas le meilleur souvenir de cette spéciale. Rejoint par Marc Coma dans la première moitié, pourtant parti 2’ plus tard, il doit en plus s’arrêter pour réparer son dérouleur de Road Book. 2’ supplémentaire de perdues. Mais devant Barreda trace. Résultat, 6’10’’ de perdues pour Goncalves aujourd’hui. C’est 4’09’’ de plus que Marc Coma, qu’il ne devançait que de deux secondes à l’issue de la première étape.
« Ce n’est pas une différence trop importante, relativisait Goncalves. Il reste encore quatre jours de course. L’important c’est que le travail d’équipe d’aujourd’hui a été bien fait. »
Jeremias Israel, la nouvelle recrue Honda prend donc la deuxième place du jour après une belle étape où il a été très régulier. Sam Sunderland, ancien Honda passé chez KTM est quatrième du jour, à 2’20’’ de son ancien équipier, Barreda. Toby Price (Orlen – KTM) était la surprise du début d’étape. Avant les dunes, il était deuxième temps du premier CP (kilomètre 78). Mais ça a été plus compliqué dans les dunes. Il termine finalement neuvième de la spéciale à 7’05’’
Au général, Joan Barreda a donc 3’22’’ d’avance sur Marc Coma, le deuxième. C’est un avantage, mais il est faible. D’autant plus que demain, de nouveau, il va falloir ouvrir la piste pour Barreda. Coma est donc dans une situation idéale. Le leader actuel du Championnat du Monde doit voir aussi d’un bon œil la contreperformance de Goncalves qui est son unique adversaire pour ce Mondial, mais à distance. Goncalves est lui à 7’29’’. En prenant la cinquième place de l’étape, à 5’42’’, Helder Rodrigues (Honda) est à maintenant 9’02’’. Au général toujours, Chaleco Lopez est à 16’27’’. La messe est loin d’être dite.
Résumé moto
Il frappe de nouveau ! Ouvrir la route n’est pas chose aisée, mais pour Joan Barreda (Honda), ça n’a pas posé problème. Le vainqueur de la 1e spéciale récidive en faisant la course parfaite (ou presque). Son coéquipier Jeremias Israel (Honda) prend lui la deuxième place, 2’ derrière. C’est le deuxième doublé en deux jours pour Honda. Mais le deuxième d’hier, Paolo Goncalves, vainqueur sortant de l’épreuve a lui, connu une journée plus compliquée. Marc Coma prend de nouveau la troisième place, cette fois-ci à 2’01’’ de Barreda, qui accentue son avance au général. Il a désormais 3’22’’ sur Coma.
LE FILM DE LA COURSE
« Je suis content de ma journée, déclarait Barreda. Hier, nous avions très bien préparé cette spéciale avec mon équipe. C’était une étape importante. J’ai fait une très bonne navigation, j’ai pu rouler très vite grâce à cette bonne navigation. Les sensations étaient bonnes, tout était parfait… Jusqu’au kilomètre 160. Ensuite j’ai fait une petite erreur de navigation et j’y ai perdu quelques minutes, mais rien de grave. J’ai pu retrouvé ma piste et le Way-Point. »
Il y avait du sable aujourd’hui. Il y avait de la navigation aussi. Globalement aucun leader n’a commis d’erreur, mais ce n’était pas le jour à avoir une panne de dérouleur de Road Book. C’est pourtant ce qui est arrivé à Paolo Goncalves. Le vainqueur sortant, Champion du Monde en titre, et qui lutte pour conserver ce titre, ne gardera pas le meilleur souvenir de cette spéciale. Rejoint par Marc Coma dans la première moitié, pourtant parti 2’ plus tard, il doit en plus s’arrêter pour réparer son dérouleur de Road Book. 2’ supplémentaire de perdues. Mais devant Barreda trace. Résultat, 6’10’’ de perdues pour Goncalves aujourd’hui. C’est 4’09’’ de plus que Marc Coma, qu’il ne devançait que de deux secondes à l’issue de la première étape.
« Ce n’est pas une différence trop importante, relativisait Goncalves. Il reste encore quatre jours de course. L’important c’est que le travail d’équipe d’aujourd’hui a été bien fait. »
Jeremias Israel, la nouvelle recrue Honda prend donc la deuxième place du jour après une belle étape où il a été très régulier. Sam Sunderland, ancien Honda passé chez KTM est quatrième du jour, à 2’20’’ de son ancien équipier, Barreda. Toby Price (Orlen – KTM) était la surprise du début d’étape. Avant les dunes, il était deuxième temps du premier CP (kilomètre 78). Mais ça a été plus compliqué dans les dunes. Il termine finalement neuvième de la spéciale à 7’05’’
Au général, Joan Barreda a donc 3’22’’ d’avance sur Marc Coma, le deuxième. C’est un avantage, mais il est faible. D’autant plus que demain, de nouveau, il va falloir ouvrir la piste pour Barreda. Coma est donc dans une situation idéale. Le leader actuel du Championnat du Monde doit voir aussi d’un bon œil la contreperformance de Goncalves qui est son unique adversaire pour ce Mondial, mais à distance. Goncalves est lui à 7’29’’. En prenant la cinquième place de l’étape, à 5’42’’, Helder Rodrigues (Honda) est à maintenant 9’02’’. Au général toujours, Chaleco Lopez est à 16’27’’. La messe est loin d’être dite.
Résumé Auto
Il n’aura pas tarder à reprendre ses habitudes. Pour son retour au volant d’une Mini, Nasser Al-Attiyah n’aura pas attendu trop longtemps avant de s’offrir la victoire. Déjà troisième hier, à seulement 1’05’’ du vainqueur, il remporte aujourd’hui la deuxième spéciale. Une spéciale qui offrait du sable et des dunes et qui nous a réservé une superbe bataille à trois, entre le vainqueur d’hier, Orlando Terranova (Mini), le deuxième d’hier Giniel de Villiers (Toyota), qui prend de nouveau la deuxième place aujourd’hui, et donc Al-Attiyah, qui prend aussi la tête du général. Mais sur le tableau des résultats, Juan Nani Roma joue les incrustes en s’immisçant à la troisième place.
LE FILM DE LA COURSE
Cette étape là, il faudra la regarder à la TV. Avec une section d’une soixantaine de kilomètres de sable et de dunes, ça promettait déjà du spectacle. Quand en plus les trois leaders de la course bataillent pare-choc contre pare-choc, on a droit à un superbe spectacle au milieu du désert. Orlando Terranova ouvrait la piste. Ça ne lui a pas réussit. Il s’est vite fait rejoindre par ses deux poursuivants immédiats, Giniel De-Villiers et Nasser Al-Attiyah. Les trois équipages sont roues dans roues dans la section dunaire.
Al-Attiyah domine très vite. Il est premier à tous les temps de pointage. De Villiers n’est pas loin, mais s’il n’est qu’à 1’22’’ du Qatari à l’arrivée, c’est aussi grâce à une bonne navigation. « Nous avons coupé à un moment, les autres ne nous ont pas suivi. On a gagné du temps », déclarait le Sud-Africain du Team Toyota Imperial qui souffre du manque de puissance du Toyota essence par rapport au Mini diesel. De-Villiers a aussi souffert du mauvais départ de Terranova. Rapidement revenu sur lui, il a dû faire la trace dans un environnement pas simple, juste au moment d’arriver dans les dunes.
Car l’Argentin est mal parti. Huitième seulement au premier intermédiaire, il concède déjà 3’43’’ en à peine 80 kilomètres de course. Le retour de ses deux poursuivants lui permettra de stopper l’hémorragie. Mais attention ! Le pilote Mini ne se laisse pas faire. Au grand dam d’Al-Attiyah, freiné dans son élan. Le Qatari ne décolère pas. « Il ne bouge jamais hein… Que peut-on faire ? », vient demander, désabusé, Nasser à De-Villiers, une fois la ligne d’arrivée franchie. Entre anciens vainqueurs du Dakar, et anciens membres du défunt Team Volkswagen, on se comprend. D’ailleurs, comme le fait remarquer Al-Attiyah, Terranova ne s’est même pas arrêté en fin de spéciale comme le veut la coutume. Bouillant l’Argentin ? Mais peut-être un peu peureux aussi. « Il doit accepter qu’il y a des conducteurs plus rapides que lui » lance Al-Attiyah, qui ne perd pas son sang froid pour autant, toujours le sourire aux lèvres. Gagner aide aussi.
Parti quatorzième, Juan Nani Roma a fait une belle journée. Il prend le troisième temps final, à 1’53’’ de Al-Attiyah. L’Espagnol, aussi sur Mini, ne l’a pas eu facile puisqu’en partant si loin, il a dû dépasser beaucoup de concurrents moins rapides que lui. Le prix de sa triple crevaison en 20 kilomètres sur la première étape, hier.
Au classement général, Nasser Al-Attiyah prend le pouvoir, 39’’ devant De-Villiers. La course est très ouverte ! D’autant plus que si Al-Attiyah retrouve la Mini, il a couru toute la saison (avec un Toyota Overdrive), tandis que De Villiers ne fait que revenir à la compétition après… 10 mois sans courir presque. C’est à dire depuis le dernier Dakar. Il devrait donc monter en puissance. Le troisième est Orlando Terranova, à 1’37’’. Encore plus qu’en moto, rien n’est fait. Pour Nani Roma, c’est une bonne opération, mais avec le retard accumulé hier, il lui reste 23’12’’ à récupérer.
Il n’aura pas tarder à reprendre ses habitudes. Pour son retour au volant d’une Mini, Nasser Al-Attiyah n’aura pas attendu trop longtemps avant de s’offrir la victoire. Déjà troisième hier, à seulement 1’05’’ du vainqueur, il remporte aujourd’hui la deuxième spéciale. Une spéciale qui offrait du sable et des dunes et qui nous a réservé une superbe bataille à trois, entre le vainqueur d’hier, Orlando Terranova (Mini), le deuxième d’hier Giniel de Villiers (Toyota), qui prend de nouveau la deuxième place aujourd’hui, et donc Al-Attiyah, qui prend aussi la tête du général. Mais sur le tableau des résultats, Juan Nani Roma joue les incrustes en s’immisçant à la troisième place.
LE FILM DE LA COURSE
Cette étape là, il faudra la regarder à la TV. Avec une section d’une soixantaine de kilomètres de sable et de dunes, ça promettait déjà du spectacle. Quand en plus les trois leaders de la course bataillent pare-choc contre pare-choc, on a droit à un superbe spectacle au milieu du désert. Orlando Terranova ouvrait la piste. Ça ne lui a pas réussit. Il s’est vite fait rejoindre par ses deux poursuivants immédiats, Giniel De-Villiers et Nasser Al-Attiyah. Les trois équipages sont roues dans roues dans la section dunaire.
Al-Attiyah domine très vite. Il est premier à tous les temps de pointage. De Villiers n’est pas loin, mais s’il n’est qu’à 1’22’’ du Qatari à l’arrivée, c’est aussi grâce à une bonne navigation. « Nous avons coupé à un moment, les autres ne nous ont pas suivi. On a gagné du temps », déclarait le Sud-Africain du Team Toyota Imperial qui souffre du manque de puissance du Toyota essence par rapport au Mini diesel. De-Villiers a aussi souffert du mauvais départ de Terranova. Rapidement revenu sur lui, il a dû faire la trace dans un environnement pas simple, juste au moment d’arriver dans les dunes.
Car l’Argentin est mal parti. Huitième seulement au premier intermédiaire, il concède déjà 3’43’’ en à peine 80 kilomètres de course. Le retour de ses deux poursuivants lui permettra de stopper l’hémorragie. Mais attention ! Le pilote Mini ne se laisse pas faire. Au grand dam d’Al-Attiyah, freiné dans son élan. Le Qatari ne décolère pas. « Il ne bouge jamais hein… Que peut-on faire ? », vient demander, désabusé, Nasser à De-Villiers, une fois la ligne d’arrivée franchie. Entre anciens vainqueurs du Dakar, et anciens membres du défunt Team Volkswagen, on se comprend. D’ailleurs, comme le fait remarquer Al-Attiyah, Terranova ne s’est même pas arrêté en fin de spéciale comme le veut la coutume. Bouillant l’Argentin ? Mais peut-être un peu peureux aussi. « Il doit accepter qu’il y a des conducteurs plus rapides que lui » lance Al-Attiyah, qui ne perd pas son sang froid pour autant, toujours le sourire aux lèvres. Gagner aide aussi.
Parti quatorzième, Juan Nani Roma a fait une belle journée. Il prend le troisième temps final, à 1’53’’ de Al-Attiyah. L’Espagnol, aussi sur Mini, ne l’a pas eu facile puisqu’en partant si loin, il a dû dépasser beaucoup de concurrents moins rapides que lui. Le prix de sa triple crevaison en 20 kilomètres sur la première étape, hier.
Au classement général, Nasser Al-Attiyah prend le pouvoir, 39’’ devant De-Villiers. La course est très ouverte ! D’autant plus que si Al-Attiyah retrouve la Mini, il a couru toute la saison (avec un Toyota Overdrive), tandis que De Villiers ne fait que revenir à la compétition après… 10 mois sans courir presque. C’est à dire depuis le dernier Dakar. Il devrait donc monter en puissance. Le troisième est Orlando Terranova, à 1’37’’. Encore plus qu’en moto, rien n’est fait. Pour Nani Roma, c’est une bonne opération, mais avec le retard accumulé hier, il lui reste 23’12’’ à récupérer.
Lundi 6 Oct.: ETAPE 3 : ERFOUD - ZAGORA LIAISON : 24KMS - SPECIALE : 313 KMS - LIAISON : 26KMS
La 3ème étape sera la plus longue du rallye. Les concurrents quitteront Erfoud pour se diriger vers Zagora en sillonnant des pistes roulantes, entrecoupées de passages de dunettes. Le moment fort de cette spéciale sera de trouver la passe ensablée qui conduira vers une immense vallée ou la navigation sera prédominante. Après avoir passé le fort Zguilma, il faudra remonter vers le nord pour découvrir une autre vallée qui amènera vers l’arrivée. Un dernier passage très sablonneux mettra les équipages en tension.
Résumé moto
Décidément personne ne peut stopper Joan Barreda (Honda) au Maroc. Enfin, la pénalité de 30’ qui lui a été infligée hier pour excès de vitesse risque bien de l’empêcher, une nouvelle fois, de briguer la victoire finale. Mais questions victoires d’étape, il n’a pas son pareil. Trois scratch en trois jours. Le bénéfice de la victoire d’hier, sur la deuxième étape, lui a certes été retiré au profit de son coéquipier chez Honda, Jeremias Israel, suite à la péna’, mais l’Espagnol montre qu’il est le boss ! Derrière, c’est son autre coéquipier, Paolo Goncalves qui prend la deuxième place et qui vole la vedette à Marc Coma (KTM) pour le classement général. Troisième, Sam Sunderland (KTM)
LE FILM DE LA COURSE
« C’était une très belle étape, très physique. Il ne fallait jamais lâché, déclarait Barreda à l’arrivée. Dans la première partie, il y avait beaucoup de navigation. Après 80 kilomètres de course (dans une spéciale qui en comptait 311km), c’est devenu très plat, donc très rapide, avec beaucoup de bosses ». Au sujet de sa pénalité de la veille : « Je n’ai jamais vu une pénalité comme celle là dans les 30 dernières années de rallye raid. »
La mauvaise opération du jour est pour Marc Coma. S’il est le premier à franchir la ligne d’arrivée, il concède 7’18’’ à Joan Barreda et surtout 4’48’’ sur le deuxième du jour, Paolo Goncalves, qui le suivait au général à 4’07’’, ce matin. Conséquence, le Portugais de Honda prend la tête du classement général avec 41’’ d’avance sur Coma.
« C’était une journée longue, difficile. Dès le kilomètre 10, il m’est revenu d’ouvrir la piste (Il était parti deuxième derrière Jeremias Israel, vainqueur hier sur tapis vert). C’était la plus longue journée et l’important est que, à la moitié du rallye, on est dans la bonne direction. La première partie de spéciale était difficile en terme de navigation. Ensuite on a eu des pistes de plus en plus rapides sur la moitié du parcours. Et enfin, une fin d’étape redevenue caillouteux et la navigation était, à nouveau compliquée ».
Mais on peut peut-être expliquer la relative contre-performance de Coma par la prudence. Il y a deux ans, ce n’était pas très loin de ces pistes qu’il était tombé et s’était fracturé la clavicule. Il devait, à la suite de cette blessure, renoncer au Dakar. Interrogé sur la pénalité de Barreda, le pilote KTM botte en touche. « C’est déjà assez d’efforts d’être concentré sur soi même. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé pour Joan ».
Derrière, les écarts se creusent. Helder Rodrigues (Honda) et Ruben Faria (KTM) étaient respectivement troisième et quatrième du général ce matin à 5’41’’ et 7’06’’ du leader de l’époque, Marc Coma. Mais aujourd’hui Helder ne fait que le dixième temps à 13’17’’ de Barreda et Faria à peine mieux, avec 13’09’’. Barreda n’étant plus dans la lutte pour le général, c’est sur Goncalves qu’il faut se référer. Le Portugais n’étant qu’à 2’30’’ de son coéquipier, Helder, toujours troisième au général, est maintenant relégué à 12’21’’ de la tête de ce classement. Pour Faria, l’addition s’élève à 13’33’’. Dur ! Mais clairement un trio d’hommes se détache. Et si l’un d’eux, Barreda, s’est vu exclure de la lutte pour le podium (provisoirement) au moins, les deux premières marches semblent intouchables. Avec sa victoire du jour, Barreda remonte un peu la pente. Neuvième ce matin à 26’38’’, il gagne une place et deux minutes et demie. Ce qui le place à 24’08’’. Il le dit lui-même, la victoire finale est désormais impossible. Il peut encore tenter de décrocher les six scratchs…
Il prend la troisième place du jour, à 5’22’’ du vainqueur. Le nouveau pilote KTM, Sam Sunderland, se permet même le luxe de rattraper Coma, parti 2’ devant lui. Il le laissera cependant franchir la ligne d’arrivée en tête. Déjà troisième hier, Sunderland pourra regretter sa première journée où il perdait 14’46’’. Car il est désormais quatrième du général à 12’29’’…
Résumé moto
Décidément personne ne peut stopper Joan Barreda (Honda) au Maroc. Enfin, la pénalité de 30’ qui lui a été infligée hier pour excès de vitesse risque bien de l’empêcher, une nouvelle fois, de briguer la victoire finale. Mais questions victoires d’étape, il n’a pas son pareil. Trois scratch en trois jours. Le bénéfice de la victoire d’hier, sur la deuxième étape, lui a certes été retiré au profit de son coéquipier chez Honda, Jeremias Israel, suite à la péna’, mais l’Espagnol montre qu’il est le boss ! Derrière, c’est son autre coéquipier, Paolo Goncalves qui prend la deuxième place et qui vole la vedette à Marc Coma (KTM) pour le classement général. Troisième, Sam Sunderland (KTM)
LE FILM DE LA COURSE
« C’était une très belle étape, très physique. Il ne fallait jamais lâché, déclarait Barreda à l’arrivée. Dans la première partie, il y avait beaucoup de navigation. Après 80 kilomètres de course (dans une spéciale qui en comptait 311km), c’est devenu très plat, donc très rapide, avec beaucoup de bosses ». Au sujet de sa pénalité de la veille : « Je n’ai jamais vu une pénalité comme celle là dans les 30 dernières années de rallye raid. »
La mauvaise opération du jour est pour Marc Coma. S’il est le premier à franchir la ligne d’arrivée, il concède 7’18’’ à Joan Barreda et surtout 4’48’’ sur le deuxième du jour, Paolo Goncalves, qui le suivait au général à 4’07’’, ce matin. Conséquence, le Portugais de Honda prend la tête du classement général avec 41’’ d’avance sur Coma.
« C’était une journée longue, difficile. Dès le kilomètre 10, il m’est revenu d’ouvrir la piste (Il était parti deuxième derrière Jeremias Israel, vainqueur hier sur tapis vert). C’était la plus longue journée et l’important est que, à la moitié du rallye, on est dans la bonne direction. La première partie de spéciale était difficile en terme de navigation. Ensuite on a eu des pistes de plus en plus rapides sur la moitié du parcours. Et enfin, une fin d’étape redevenue caillouteux et la navigation était, à nouveau compliquée ».
Mais on peut peut-être expliquer la relative contre-performance de Coma par la prudence. Il y a deux ans, ce n’était pas très loin de ces pistes qu’il était tombé et s’était fracturé la clavicule. Il devait, à la suite de cette blessure, renoncer au Dakar. Interrogé sur la pénalité de Barreda, le pilote KTM botte en touche. « C’est déjà assez d’efforts d’être concentré sur soi même. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé pour Joan ».
Derrière, les écarts se creusent. Helder Rodrigues (Honda) et Ruben Faria (KTM) étaient respectivement troisième et quatrième du général ce matin à 5’41’’ et 7’06’’ du leader de l’époque, Marc Coma. Mais aujourd’hui Helder ne fait que le dixième temps à 13’17’’ de Barreda et Faria à peine mieux, avec 13’09’’. Barreda n’étant plus dans la lutte pour le général, c’est sur Goncalves qu’il faut se référer. Le Portugais n’étant qu’à 2’30’’ de son coéquipier, Helder, toujours troisième au général, est maintenant relégué à 12’21’’ de la tête de ce classement. Pour Faria, l’addition s’élève à 13’33’’. Dur ! Mais clairement un trio d’hommes se détache. Et si l’un d’eux, Barreda, s’est vu exclure de la lutte pour le podium (provisoirement) au moins, les deux premières marches semblent intouchables. Avec sa victoire du jour, Barreda remonte un peu la pente. Neuvième ce matin à 26’38’’, il gagne une place et deux minutes et demie. Ce qui le place à 24’08’’. Il le dit lui-même, la victoire finale est désormais impossible. Il peut encore tenter de décrocher les six scratchs…
Il prend la troisième place du jour, à 5’22’’ du vainqueur. Le nouveau pilote KTM, Sam Sunderland, se permet même le luxe de rattraper Coma, parti 2’ devant lui. Il le laissera cependant franchir la ligne d’arrivée en tête. Déjà troisième hier, Sunderland pourra regretter sa première journée où il perdait 14’46’’. Car il est désormais quatrième du général à 12’29’’…
Résumé Auto
Ces trois là ne se quittent plus. S’il n’y a pas eu de bataille « pare-choc contre pare-choc » aujourd’hui entre Nasser Al-Attiyah (Mini), Giniel De-Villiers (Toyota) et Orlando Terranova (Mini), les trois se tiennent dans un mouchoir de poche, dont Terranova est le premier à sortir la tête. Certes De-Villiers a marqué un peu le pas en fin de spéciale, laissant Bernhard Ten Brinke (Mini) prendre la troisième place, mais le match auto est bien un match à trois. On s’y attendait un peu, sauf que… On s’attendait plus à un match à quatre, en réalité. Mais alors où est passé Nani Roma ?
LE FILM DE LA COURSE
On se souvient qu’hier, Orlando Terranova ne la ramenait pas. Quatrième, il s’était fait reproché, par Nasser Al-Attiyah et Giniel de Villiers, de ne pas être fair-play, en les ayant bloqués. Preuve du bon esprit du rallye-raid, quand les trois sont arrivés presque ensembles aujourd’hui, Al-Attiyah est tout de suite allé demander à « Orly’ » où était passé Nani Roma. Ce dernier répondait alors : « Je l’ai vu arrêter en tout début de spécial. J’ai demandé si tout allait bien. Il était hors de la voiture, visiblement un problème moteur ». A l’heure où nous écrivons cet article, Roma semble être reparti en course, mais très loin. Avec les 24’ perdues dès le premier jour, ça semblait de toute façon mal embarqué, malgré l’optimisme affiché hier.
Orlando Terranova signe donc sa deuxième victoire en trois jours. « C’était difficile, dangereux avec les bosses. C’était un peu plus du moto-cross que du rallye-raid, sourit Terranova. J’y ai pris beaucoup de plaisir. Demain je vais devoir ouvrir la voie comme hier. La course reste très indécise ». Il n’a pas tort sur son analyse. Il ne devance Al-Attiyah que de 1’57’’ et De Villiers de 3’35’’, Ten Brinke étant intercalé à 3’. Cela veut dire qu’au général Al-Attiyah conserve la tête pour quarante petites secondes. De-Villiers n’est pas beaucoup plus loin à 2’17’’. Comme le dit lui-même Terranova, il faudra ouvrir la piste demain, la hiérarchie pourrait encore s’inverser, sans pour autant se bouleverser.
Même si les trois sont au dessus du lot, De-Villiers n’est pas vraiment à égalité avec ses adversaires. « Le début n’était vraiment pas facile. Nous avons pu revenir et rester à une vingtaine de seconde de Nasser, avoue-t-il à l’arrivée. C’était très rapide. C’était trop rapide pour nous pouvoir rester avec Nasser. Mais nous avons fait une bonne étape, sans erreur. C’est vrai que nous souffrons un peu sur les parties rapides. Notre Toy’ essence manque de couple par rapport aux diesel Mini ».
Derrière, le trou se creuse grandement, mais les Néerlandais Bernhard Ten Brinke et Erik Van Loon tiennent le second rideau, entre 18’11’’ et 20’46’’ au classement général. Vladimir Vasilyev peut lui avoir peur. Le leader au Championnat du Monde est sous la menace d’Al-Attiyah. Et sur le Rallye OiLibya du Maroc, il n’est pas en mesure de rivaliser avec lui. Sixième à 30’13’’, il n’est néanmoins pas directement menacer par les pilotes qui le suivent. Le premier, Marek Dabrowski, étant à 45’21’’.
Ces trois là ne se quittent plus. S’il n’y a pas eu de bataille « pare-choc contre pare-choc » aujourd’hui entre Nasser Al-Attiyah (Mini), Giniel De-Villiers (Toyota) et Orlando Terranova (Mini), les trois se tiennent dans un mouchoir de poche, dont Terranova est le premier à sortir la tête. Certes De-Villiers a marqué un peu le pas en fin de spéciale, laissant Bernhard Ten Brinke (Mini) prendre la troisième place, mais le match auto est bien un match à trois. On s’y attendait un peu, sauf que… On s’attendait plus à un match à quatre, en réalité. Mais alors où est passé Nani Roma ?
LE FILM DE LA COURSE
On se souvient qu’hier, Orlando Terranova ne la ramenait pas. Quatrième, il s’était fait reproché, par Nasser Al-Attiyah et Giniel de Villiers, de ne pas être fair-play, en les ayant bloqués. Preuve du bon esprit du rallye-raid, quand les trois sont arrivés presque ensembles aujourd’hui, Al-Attiyah est tout de suite allé demander à « Orly’ » où était passé Nani Roma. Ce dernier répondait alors : « Je l’ai vu arrêter en tout début de spécial. J’ai demandé si tout allait bien. Il était hors de la voiture, visiblement un problème moteur ». A l’heure où nous écrivons cet article, Roma semble être reparti en course, mais très loin. Avec les 24’ perdues dès le premier jour, ça semblait de toute façon mal embarqué, malgré l’optimisme affiché hier.
Orlando Terranova signe donc sa deuxième victoire en trois jours. « C’était difficile, dangereux avec les bosses. C’était un peu plus du moto-cross que du rallye-raid, sourit Terranova. J’y ai pris beaucoup de plaisir. Demain je vais devoir ouvrir la voie comme hier. La course reste très indécise ». Il n’a pas tort sur son analyse. Il ne devance Al-Attiyah que de 1’57’’ et De Villiers de 3’35’’, Ten Brinke étant intercalé à 3’. Cela veut dire qu’au général Al-Attiyah conserve la tête pour quarante petites secondes. De-Villiers n’est pas beaucoup plus loin à 2’17’’. Comme le dit lui-même Terranova, il faudra ouvrir la piste demain, la hiérarchie pourrait encore s’inverser, sans pour autant se bouleverser.
Même si les trois sont au dessus du lot, De-Villiers n’est pas vraiment à égalité avec ses adversaires. « Le début n’était vraiment pas facile. Nous avons pu revenir et rester à une vingtaine de seconde de Nasser, avoue-t-il à l’arrivée. C’était très rapide. C’était trop rapide pour nous pouvoir rester avec Nasser. Mais nous avons fait une bonne étape, sans erreur. C’est vrai que nous souffrons un peu sur les parties rapides. Notre Toy’ essence manque de couple par rapport aux diesel Mini ».
Derrière, le trou se creuse grandement, mais les Néerlandais Bernhard Ten Brinke et Erik Van Loon tiennent le second rideau, entre 18’11’’ et 20’46’’ au classement général. Vladimir Vasilyev peut lui avoir peur. Le leader au Championnat du Monde est sous la menace d’Al-Attiyah. Et sur le Rallye OiLibya du Maroc, il n’est pas en mesure de rivaliser avec lui. Sixième à 30’13’’, il n’est néanmoins pas directement menacer par les pilotes qui le suivent. Le premier, Marek Dabrowski, étant à 45’21’’.
Mardi 7 Oct.: ETAPE 4 : ZAGORA - CHEGGAGA LIAISON : 76KMS - SPECIALE : 226 KMS - LIAISON : 77KMS
Beaucoup de sable au programme de cette 4ème étape. Au départ de spéciale, les concurrents
pourront deviner la frontière algérienne. Il devront ensuite remonter l’oued Draa et rejoindre l’ouest de l’erg Chegaga. Préparez les plaques et suivez scrupuleusement vos caps pour traverser l’erg sur 30kms. Il ne faudra pas se perdre sur les nombreuses pistes parallèles pour rejoindre l’arrivée.
Résumé moto
Après trois jours d’hégémonie Honda, voilà que KTM reprend le dessus. Certes Marc Coma n’était jusqu’ici jamais très loin, mais, même avec la pénalité de 30’ de Joan Barreda, il est indéniable qu’Honda dominait la course. Paolo Goncalves était d’ailleurs leader du général ce matin. Mais alors que s’est-il passé ? Si les écarts sont assez tassés à l’arrivée, aux portes du désert, les trois premiers du jour sont… trois KTM ! Il y a peut-être une explication… La prédominance du sable sur cette spéciale. Elle était attendue pour cette raison. Les dunes de l’erg de Chegaga sont bien connues du Rallye-Raid. Marc Coma a donc su les dompter, tout comme son coéquipier (depuis cette année), Sam Sunderland, tout près de son leader. Toby Price (KTM – Orlen) impressionne lui aussi depuis quelques jours. Il est troisième à 1’10’’. Au général, Coma reprend la tête.
LE FILM DE LA COURSE
Scène de ménage à trois sur la ligne d’arrivée. Joan Barreda (Honda) ouvrait la piste aujourd’hui. Derrière Paolo Goncalves (Honda) se fait rapidement rattraper par Sam Sunderland. Les deux ne se quitteront plus puis reviendront ensemble sur Barreda en toute fin de spéciale, sans le dépasser. Ils se présentent donc à trois, groupés, sur la ligne d’arrivée. Et on voit là un Paolo Goncalves un peu énervé par l’attitude de Sam Sunderland. Les deux hommes se connaissent bien, ils se côtoyaient l’an passé chez Honda. Difficile de savoir ce qu’il s’est réellement passé.
Moto
Mais peu importe pour Sunderland. L’important tient dans les résultats. Troisième les deux derniers jours (après déclassement de Barreda pour la 2e étape), le voilà maintenant deuxième d’étape, à seulement 5’’ du vainqueur du jour, son chef de file, Marc Coma. Dommage pour lui, il était mal parti, samedi pour la première étape. Il y perdait 14’46’’, alors qu’il était ce matin quatrième du général à 12’29’’.
Goncalves lui ne s’épandra pas sur la question. « Non, c’est une situation normale de course. Nous sommes amis et quand il se passe quelque-chose qui n’est pas correcte à 100%, je crois qu’il est normal que l’on parle » a-t-il répondu. Côté pilotage : « Il y avait beaucoup de hors pistes et de dunes à franchir aujourd’hui. Je n’ai pas perdu beaucoup de temps sur Marc. La CRF 450 Honda fait un travail fantastique sur tous les terrains. Il y avait plus de 150 kilomètres de dunes, où la moto travaillait beaucoup et c’est incroyable la puissance qu’elle peut développer ici. »
Pour Barreda, ça n’a pas été aussi bien que les autres jours. L’auteur des trois premiers scratchs calle aujourd’hui. Il ne prend que la cinquième place à 3’47’’. « Je savais que ce serait une journée difficile, ça se voyait de suite sur le roadbook. J’ouvrai la piste, alors il fallait que je reste concentré sur ma navigation et que je reste calme. »
La bonne opération du jour est donc pour Coma. Le pilote KTM remporte la spéciale et reprend donc du temps à tous ses adversaires, au premier rang desquels, le seul vraiment capable de l’embêter, Paolo Goncalves. Coma possède désormais 1’35’’ d’avance. Derrière Sam Sunderland prend la troisième place à Helder Rodrigues (Honda), qui ne le devançait que de 8’’, et le met même à distance, puisqu’il lui prend presque 5’ au général. Sunderland est donc à 11’53’’ et Rodrigues à 16’34’’ de Coma. Chaleco Lopez, cinquième, à 16’46’’ arrive sur les talons du Portugais lui aussi. Le Chilien monte en puissance depuis le début de ce rallye.
pourront deviner la frontière algérienne. Il devront ensuite remonter l’oued Draa et rejoindre l’ouest de l’erg Chegaga. Préparez les plaques et suivez scrupuleusement vos caps pour traverser l’erg sur 30kms. Il ne faudra pas se perdre sur les nombreuses pistes parallèles pour rejoindre l’arrivée.
Résumé moto
Après trois jours d’hégémonie Honda, voilà que KTM reprend le dessus. Certes Marc Coma n’était jusqu’ici jamais très loin, mais, même avec la pénalité de 30’ de Joan Barreda, il est indéniable qu’Honda dominait la course. Paolo Goncalves était d’ailleurs leader du général ce matin. Mais alors que s’est-il passé ? Si les écarts sont assez tassés à l’arrivée, aux portes du désert, les trois premiers du jour sont… trois KTM ! Il y a peut-être une explication… La prédominance du sable sur cette spéciale. Elle était attendue pour cette raison. Les dunes de l’erg de Chegaga sont bien connues du Rallye-Raid. Marc Coma a donc su les dompter, tout comme son coéquipier (depuis cette année), Sam Sunderland, tout près de son leader. Toby Price (KTM – Orlen) impressionne lui aussi depuis quelques jours. Il est troisième à 1’10’’. Au général, Coma reprend la tête.
LE FILM DE LA COURSE
Scène de ménage à trois sur la ligne d’arrivée. Joan Barreda (Honda) ouvrait la piste aujourd’hui. Derrière Paolo Goncalves (Honda) se fait rapidement rattraper par Sam Sunderland. Les deux ne se quitteront plus puis reviendront ensemble sur Barreda en toute fin de spéciale, sans le dépasser. Ils se présentent donc à trois, groupés, sur la ligne d’arrivée. Et on voit là un Paolo Goncalves un peu énervé par l’attitude de Sam Sunderland. Les deux hommes se connaissent bien, ils se côtoyaient l’an passé chez Honda. Difficile de savoir ce qu’il s’est réellement passé.
Moto
Mais peu importe pour Sunderland. L’important tient dans les résultats. Troisième les deux derniers jours (après déclassement de Barreda pour la 2e étape), le voilà maintenant deuxième d’étape, à seulement 5’’ du vainqueur du jour, son chef de file, Marc Coma. Dommage pour lui, il était mal parti, samedi pour la première étape. Il y perdait 14’46’’, alors qu’il était ce matin quatrième du général à 12’29’’.
Goncalves lui ne s’épandra pas sur la question. « Non, c’est une situation normale de course. Nous sommes amis et quand il se passe quelque-chose qui n’est pas correcte à 100%, je crois qu’il est normal que l’on parle » a-t-il répondu. Côté pilotage : « Il y avait beaucoup de hors pistes et de dunes à franchir aujourd’hui. Je n’ai pas perdu beaucoup de temps sur Marc. La CRF 450 Honda fait un travail fantastique sur tous les terrains. Il y avait plus de 150 kilomètres de dunes, où la moto travaillait beaucoup et c’est incroyable la puissance qu’elle peut développer ici. »
Pour Barreda, ça n’a pas été aussi bien que les autres jours. L’auteur des trois premiers scratchs calle aujourd’hui. Il ne prend que la cinquième place à 3’47’’. « Je savais que ce serait une journée difficile, ça se voyait de suite sur le roadbook. J’ouvrai la piste, alors il fallait que je reste concentré sur ma navigation et que je reste calme. »
La bonne opération du jour est donc pour Coma. Le pilote KTM remporte la spéciale et reprend donc du temps à tous ses adversaires, au premier rang desquels, le seul vraiment capable de l’embêter, Paolo Goncalves. Coma possède désormais 1’35’’ d’avance. Derrière Sam Sunderland prend la troisième place à Helder Rodrigues (Honda), qui ne le devançait que de 8’’, et le met même à distance, puisqu’il lui prend presque 5’ au général. Sunderland est donc à 11’53’’ et Rodrigues à 16’34’’ de Coma. Chaleco Lopez, cinquième, à 16’46’’ arrive sur les talons du Portugais lui aussi. Le Chilien monte en puissance depuis le début de ce rallye.
Résumé Auto
Il y avait beaucoup de sable aujourd’hui, avec la traversée de l’erg de Chegaga. On ne peut pas dire que ça ait vraiment réussi au Toyota Imperial de Giniel De Villiers. Le Sud Africain a souffert de problèmes de direction assistée. Mais pas question de relâcher l’effort. Malgré la difficulté de cette étape, il ralliera l’arrivée avec 30’ de retard sur Nasser Al-Attiyah (Mini), le vainqueur. Revenu sur Orlando Terranova (Mini), qui ouvrait la piste après sa victoire de la veille, le Qatari remporte aujourd’hui sa deuxième spéciale. Après les deux Mini, un Toyota pointe quand même son nez. Celui de Lucio Alvarez, l’Argentin. Si côté moto, le podium actuel au général représente trois nationalités du « vieux continent », en auto, on peut difficilement faire plus cosmopolite.
LE FILM DE LA COURSE
Trente minutes ! Notre combat à trois, où la hiérarchie s’inversait presque chaque jour devient un duel entre Mini. Le Toyota de Giniel De Villiers était pourtant pas trop mal parti. Mais entre le CP1 (km 71) et le CP2 (km 134), tout s’est écroulé. Une panne de direction assistée quand on a une centaine de kilomètres de dunes, ça ne pardonne pas. 16’33’’ de retard au CP2, puis 25’29’’ au CP3 (km 189), et on se retrouve avec la demie heure au kilomètre 225, où était jugée l’arrivée. Le général, c’est fini ! Mais au moins maintenant les ingénieurs de Toyota Imperial et d’Overdrive sont au courant.
Il nous reste alors notre duel entre Mini. Où les écarts sont mini… Al-Attiyah n’avait que 40’’ d’avance ce matin. Avec sa victoire et les 2’50’’ supplémentaires qu’il prend à Orlando Terranova, sa marge de sécurité passe à 3’30’’. C’est mieux de les avoir. Mais ça reste faible et la course est ouverte.
« Nous avons fait une très bonne navigation aujourd’hui, se félicite Orly’. Ce n’était pas une journée facile, bosselé au début, il y avait aussi beaucoup de hors piste et pas mal de dunes. C’était très plaisant à conduire ! Nasser est revenu très fort, mais ça n’était pas si mauvais pour nous. Car en ouvrant la piste, on aurait pu perdre beaucoup plus de temps. La bonne chose est que nous n’aurons pas à le faire demain ».
Si De Villiers n’est pas là, qui prend la troisième place ? Des Toyota bien-sûr ! Des, car Lucio Alvarez est troisième de la spéciale, à 5’11’’, tandis que Bernhard Ten Brinke est troisième au général à 27’42’’.
« Nous partions cinquième ce matin, déclarait Alvarez, et nous n’avons pas cessé d’attaquer. En début de spéciale, j’avais une faible température sur le différentiel arrière mais tout s’est bien passé. C’était une belle étape aujourd’hui avec de superbes dunes. Malheureusement, nous avions perdu beaucoup de temps en début de rallye, car nous avions cassé la direction assistée. Maintenant on vise les étapes ».
Tiens donc… encore un problème de direction assistée sur un Toyota. Mais chassez-en un, vous en trouverez un autre. Bernhard Ten Brinke, un ancien vainqueur de l’épreuve, revient lui à la troisième place du général. Sixième du jour, à 9’31’’ de Al-Attiyah, il est régulier. Il lui est pourtant arrivé une petite mésaventure aujourd’hui.
« C’était une étape difficile, avec pas mal de dunes. Nous avons été stoppé à un moment. L’hélicoptère nous a survolé, j’ai levé les yeux, il y avait beaucoup de poussière, alors je me suis posé sur une petite dune. Nous y avons perdu quelques minutes » déclarait le Néerlandais à l’arrivée. En effet, il oscillait jusqu’au CP3 entre la troisième et la quatrième place, où il avait 7’45’’ de retard sur Al-Attiyah.
Derrière Alvarez, en quatrième position, on retrouve Juan Nani Roma. Le pilote Mini avait dû arrêter sa spéciale hier, à cause d’un problème de boîte de vitesse, seulement 11 kilomètres après le départ. Tout comme De-Villiers, l’ancien vainqueur du Dakar va devoir maintenant se rabattre sur les victoires d’étape, avec sa toute nouvelle Mini.
A la quatrième place du général, c’est un autre Néerlandais, Erik Van Loon (Mini) à 31’14’’, tandis que De-Villiers atterrit juste derrière à 32’20’’. Vladimir Vasilyev (Mini), leader du Championnat du Monde, est pour l’instant sixième du général à 40’39’’. Plus loin, on est à plus d’1h20’ de retard.
Il y avait beaucoup de sable aujourd’hui, avec la traversée de l’erg de Chegaga. On ne peut pas dire que ça ait vraiment réussi au Toyota Imperial de Giniel De Villiers. Le Sud Africain a souffert de problèmes de direction assistée. Mais pas question de relâcher l’effort. Malgré la difficulté de cette étape, il ralliera l’arrivée avec 30’ de retard sur Nasser Al-Attiyah (Mini), le vainqueur. Revenu sur Orlando Terranova (Mini), qui ouvrait la piste après sa victoire de la veille, le Qatari remporte aujourd’hui sa deuxième spéciale. Après les deux Mini, un Toyota pointe quand même son nez. Celui de Lucio Alvarez, l’Argentin. Si côté moto, le podium actuel au général représente trois nationalités du « vieux continent », en auto, on peut difficilement faire plus cosmopolite.
LE FILM DE LA COURSE
Trente minutes ! Notre combat à trois, où la hiérarchie s’inversait presque chaque jour devient un duel entre Mini. Le Toyota de Giniel De Villiers était pourtant pas trop mal parti. Mais entre le CP1 (km 71) et le CP2 (km 134), tout s’est écroulé. Une panne de direction assistée quand on a une centaine de kilomètres de dunes, ça ne pardonne pas. 16’33’’ de retard au CP2, puis 25’29’’ au CP3 (km 189), et on se retrouve avec la demie heure au kilomètre 225, où était jugée l’arrivée. Le général, c’est fini ! Mais au moins maintenant les ingénieurs de Toyota Imperial et d’Overdrive sont au courant.
Il nous reste alors notre duel entre Mini. Où les écarts sont mini… Al-Attiyah n’avait que 40’’ d’avance ce matin. Avec sa victoire et les 2’50’’ supplémentaires qu’il prend à Orlando Terranova, sa marge de sécurité passe à 3’30’’. C’est mieux de les avoir. Mais ça reste faible et la course est ouverte.
« Nous avons fait une très bonne navigation aujourd’hui, se félicite Orly’. Ce n’était pas une journée facile, bosselé au début, il y avait aussi beaucoup de hors piste et pas mal de dunes. C’était très plaisant à conduire ! Nasser est revenu très fort, mais ça n’était pas si mauvais pour nous. Car en ouvrant la piste, on aurait pu perdre beaucoup plus de temps. La bonne chose est que nous n’aurons pas à le faire demain ».
Si De Villiers n’est pas là, qui prend la troisième place ? Des Toyota bien-sûr ! Des, car Lucio Alvarez est troisième de la spéciale, à 5’11’’, tandis que Bernhard Ten Brinke est troisième au général à 27’42’’.
« Nous partions cinquième ce matin, déclarait Alvarez, et nous n’avons pas cessé d’attaquer. En début de spéciale, j’avais une faible température sur le différentiel arrière mais tout s’est bien passé. C’était une belle étape aujourd’hui avec de superbes dunes. Malheureusement, nous avions perdu beaucoup de temps en début de rallye, car nous avions cassé la direction assistée. Maintenant on vise les étapes ».
Tiens donc… encore un problème de direction assistée sur un Toyota. Mais chassez-en un, vous en trouverez un autre. Bernhard Ten Brinke, un ancien vainqueur de l’épreuve, revient lui à la troisième place du général. Sixième du jour, à 9’31’’ de Al-Attiyah, il est régulier. Il lui est pourtant arrivé une petite mésaventure aujourd’hui.
« C’était une étape difficile, avec pas mal de dunes. Nous avons été stoppé à un moment. L’hélicoptère nous a survolé, j’ai levé les yeux, il y avait beaucoup de poussière, alors je me suis posé sur une petite dune. Nous y avons perdu quelques minutes » déclarait le Néerlandais à l’arrivée. En effet, il oscillait jusqu’au CP3 entre la troisième et la quatrième place, où il avait 7’45’’ de retard sur Al-Attiyah.
Derrière Alvarez, en quatrième position, on retrouve Juan Nani Roma. Le pilote Mini avait dû arrêter sa spéciale hier, à cause d’un problème de boîte de vitesse, seulement 11 kilomètres après le départ. Tout comme De-Villiers, l’ancien vainqueur du Dakar va devoir maintenant se rabattre sur les victoires d’étape, avec sa toute nouvelle Mini.
A la quatrième place du général, c’est un autre Néerlandais, Erik Van Loon (Mini) à 31’14’’, tandis que De-Villiers atterrit juste derrière à 32’20’’. Vladimir Vasilyev (Mini), leader du Championnat du Monde, est pour l’instant sixième du général à 40’39’’. Plus loin, on est à plus d’1h20’ de retard.
Mercredi 8 Oct.: ETAPE 5 : ZAGORA - MARRAKECH TRANSFERT : 3 KMS - SPECIALE : 302 KMS - LIAISON : 208KMS
Un départ de spéciale aux portes de Zagora emmènera les concurrents vers une vallée exigu¨e entre deux montagnes. Les pistes seront roulantes mais étroites avec des traversées d’oueds et des paysages magiques. Les concurrents traverseront une palmeraie puis franchiront un col pour
découvrir les points de vues somptueux de la vallée. Les camions seront neutralisés sur une partie de la spéciale et rejoindront le rallye pour le dernier tronçon, qui sera composé d’une piste très rapide et très large. Les pilotes pourront pleinement se lâcher !
Résumé moto
Certains nous avaient promis une course rapide pour cette longue journée. La cinquième spéciale du Rallye OiLibya du Maroc n’était peut-être pas la plus longue sur le papier, mais elle a finalement duré longtemps ! Il aura fallu 4h15 à Joan Barreda, le vainqueur du jour pour en venir à bout. Tout juste 71 km/h de moyenne. Interminable ! Dans un couloir étroit entre deux vallées il fallait jouer d’agilité, plus que de puissance. Le podium dénote un peu d’ailleurs, signe que ce n’était pas une journée comme les autres. Si on a l’habitude de voir le pilote Honda l’emporter, on a un peu moins l’habitude de voir Juan Pedrero, le pilote Sherco finir deuxième, avec, sur ses talons, un Helder Rodrigues (Honda) renaissant.
LE FILM DE LA COURSE
Joan Barreda gagne sa quatrième étape en cinq jours. On frise la perfection. Pourtant le pilote Catalan n’a pas la mine des grands jours à l’arrivée à Ouarzazate. C’est peut-être les 208 kilomètres de liaison pour rejoindre Marrakech qui lui font peur. On en doute un peu quand même. Quand Helder Rodrigues arrive, c’est à peu de chose près, la même mine inquiète. Que s’est-il passé ? Et où est Paolo Goncalves, l’autre pilote Honda, deuxième du général ce matin, et le seul en mesure d’inquiéter Marc Coma pour la gagne ? Malheureusement, le Portugais est déjà à Ouarzazate. Tombé dans le premier tiers de la course, il a rallié le CP1 au kilomètre 130 avant d’abandonner. D’après le Twitter de son équipe Honda HRC, c’est en voulant dépasser Toby Price (Orlen – KTM) qu’il serait parti à la faute, dans une section rocheuse. Ça ne pardonne pas ! Il a été évacué en hélicoptère sur l’hôpital de Ouarzazate par précaution, mais les nouvelles se veulent rassurantes.
Autre question : Pourquoi ont-ils mis tant de temps ? « C’était vraiment dur, commente Marc Coma. C’était vraiment technique tout au long de la spéciale, trialisant. J’ai essayé de tenir un bon rythme jusqu’au ravitaillement carburant. Après j’ai cherché le compromis qui me permettait d’aller vite en restant prudent. Mais c’était très difficile de garder le rythme car c’était vraiment très technique. J’ai fait une petite erreur de navigation qui m’a fait perdre 1’ ou 1’30’’ ». Coma termine huitième à 7’36’’ de Barreda.
S’il ne savait pas précisément ce qui est arrivé à Goncalves, son seul adversaire, ne pas le voir arriver au ravitaillement carburant lui a fait comprendre que le Portugais n’était plus une menace. Goncalves était à 1’35’’ au classement général. Son abandon propulse Sam Sunderland, un autre KTM sur la deuxième marche du podium. Sixième du jour, à 5’41’’ de Barreda, Sunderland n’ira pas chercher à embêter son chef de file. D’autant plus que la spéciale de demain ne fait que 113 kilomètres, et qu’il lui faudrait combler quasiment 10’.
Derrière Barreda, le deuxième n’est autre que le pilote Sherco, Juan Perdredo. Une excellente performance pour le team Français, qui place également Alain Duclos dans le top 10. « C’était vraiment très technique, reconnaît à son tour l’Espagnol. Nous n’avons pas une grosse vitesse de pointe, alors nous avons souffert dans les journées sableuses. Mais la montagne est un terrain parfait pour la Sherco ». Même constat du côté d’Alain Duclos.
Helder Rodrigues prend donc la troisième place d’étape. Il s’est arrêté pour porter secours à son coéquipier Paolo Goncalves, mais ce dernier lui a dit de continuer. Rodrigues prend aussi la troisième place du classement général derrière les deux KTM, à 12’05’’ de Coma, soit 2’07’’ derrière Sunderland, deuxième à 9’58’’.
Barreda remporte donc sa quatrième spéciale, en cinq jours. Ça le place désormais quatrième du général à 15’31’’ de Marc Coma. Incroyable quand on sait qu’il a pris une pénalité de 30’ le deuxième jour. Mais l’une des infos du jour aussi, c’est que Marc Coma devient Champion du Monde. Rien n’est officiel, et on n’en a jamais vraiment douté. Mais au départ de ce Maroc, il comptait dix points d’avance sur Goncalves. Ça veut dire que pour ce dernier, il fallait soit gagner, et que Coma soit au delà de la sixième place, soit que Coma abandonne et que Goncalves fasse, au pire, cinquième. Désormais la question ne se pose plus. Le Rallye OiLibya du Maroc étant la finale de ce Championnat du Monde, Coma ne peut plus être inquiété, même s’il venait à abandonner.
découvrir les points de vues somptueux de la vallée. Les camions seront neutralisés sur une partie de la spéciale et rejoindront le rallye pour le dernier tronçon, qui sera composé d’une piste très rapide et très large. Les pilotes pourront pleinement se lâcher !
Résumé moto
Certains nous avaient promis une course rapide pour cette longue journée. La cinquième spéciale du Rallye OiLibya du Maroc n’était peut-être pas la plus longue sur le papier, mais elle a finalement duré longtemps ! Il aura fallu 4h15 à Joan Barreda, le vainqueur du jour pour en venir à bout. Tout juste 71 km/h de moyenne. Interminable ! Dans un couloir étroit entre deux vallées il fallait jouer d’agilité, plus que de puissance. Le podium dénote un peu d’ailleurs, signe que ce n’était pas une journée comme les autres. Si on a l’habitude de voir le pilote Honda l’emporter, on a un peu moins l’habitude de voir Juan Pedrero, le pilote Sherco finir deuxième, avec, sur ses talons, un Helder Rodrigues (Honda) renaissant.
LE FILM DE LA COURSE
Joan Barreda gagne sa quatrième étape en cinq jours. On frise la perfection. Pourtant le pilote Catalan n’a pas la mine des grands jours à l’arrivée à Ouarzazate. C’est peut-être les 208 kilomètres de liaison pour rejoindre Marrakech qui lui font peur. On en doute un peu quand même. Quand Helder Rodrigues arrive, c’est à peu de chose près, la même mine inquiète. Que s’est-il passé ? Et où est Paolo Goncalves, l’autre pilote Honda, deuxième du général ce matin, et le seul en mesure d’inquiéter Marc Coma pour la gagne ? Malheureusement, le Portugais est déjà à Ouarzazate. Tombé dans le premier tiers de la course, il a rallié le CP1 au kilomètre 130 avant d’abandonner. D’après le Twitter de son équipe Honda HRC, c’est en voulant dépasser Toby Price (Orlen – KTM) qu’il serait parti à la faute, dans une section rocheuse. Ça ne pardonne pas ! Il a été évacué en hélicoptère sur l’hôpital de Ouarzazate par précaution, mais les nouvelles se veulent rassurantes.
Autre question : Pourquoi ont-ils mis tant de temps ? « C’était vraiment dur, commente Marc Coma. C’était vraiment technique tout au long de la spéciale, trialisant. J’ai essayé de tenir un bon rythme jusqu’au ravitaillement carburant. Après j’ai cherché le compromis qui me permettait d’aller vite en restant prudent. Mais c’était très difficile de garder le rythme car c’était vraiment très technique. J’ai fait une petite erreur de navigation qui m’a fait perdre 1’ ou 1’30’’ ». Coma termine huitième à 7’36’’ de Barreda.
S’il ne savait pas précisément ce qui est arrivé à Goncalves, son seul adversaire, ne pas le voir arriver au ravitaillement carburant lui a fait comprendre que le Portugais n’était plus une menace. Goncalves était à 1’35’’ au classement général. Son abandon propulse Sam Sunderland, un autre KTM sur la deuxième marche du podium. Sixième du jour, à 5’41’’ de Barreda, Sunderland n’ira pas chercher à embêter son chef de file. D’autant plus que la spéciale de demain ne fait que 113 kilomètres, et qu’il lui faudrait combler quasiment 10’.
Derrière Barreda, le deuxième n’est autre que le pilote Sherco, Juan Perdredo. Une excellente performance pour le team Français, qui place également Alain Duclos dans le top 10. « C’était vraiment très technique, reconnaît à son tour l’Espagnol. Nous n’avons pas une grosse vitesse de pointe, alors nous avons souffert dans les journées sableuses. Mais la montagne est un terrain parfait pour la Sherco ». Même constat du côté d’Alain Duclos.
Helder Rodrigues prend donc la troisième place d’étape. Il s’est arrêté pour porter secours à son coéquipier Paolo Goncalves, mais ce dernier lui a dit de continuer. Rodrigues prend aussi la troisième place du classement général derrière les deux KTM, à 12’05’’ de Coma, soit 2’07’’ derrière Sunderland, deuxième à 9’58’’.
Barreda remporte donc sa quatrième spéciale, en cinq jours. Ça le place désormais quatrième du général à 15’31’’ de Marc Coma. Incroyable quand on sait qu’il a pris une pénalité de 30’ le deuxième jour. Mais l’une des infos du jour aussi, c’est que Marc Coma devient Champion du Monde. Rien n’est officiel, et on n’en a jamais vraiment douté. Mais au départ de ce Maroc, il comptait dix points d’avance sur Goncalves. Ça veut dire que pour ce dernier, il fallait soit gagner, et que Coma soit au delà de la sixième place, soit que Coma abandonne et que Goncalves fasse, au pire, cinquième. Désormais la question ne se pose plus. Le Rallye OiLibya du Maroc étant la finale de ce Championnat du Monde, Coma ne peut plus être inquiété, même s’il venait à abandonner.
Résumé Auto
Si en moto la bataille pour la gagne semble terminée, avec l’abandon de Paolo Goncalves, en auto, on ne peut pas faire plus serré. Il n’y avait que 3’30’’ ce matin entre les Mini de Nasser Al-Attiyah et Orlando Terranova. Il n’y a désormais plus que 1’15’’. A couteaux tirés ! Mais aujourd’hui, ce n’est ni l’un, ni l’autre qui s’impose. Les Mini sont enfin devancées par un Toyota. Celui de Giniel De Villiers. Le malheureux d’hier ne repartira donc pas les mains vides. Terranova prend lui la deuxième place de la spéciale devant Juan Nani Roma (Mini), un autre « revenant ».
LE FILM DE LA COURSE
Si vous voulez tester les limites ultimes de votre mécanique, cette étape était pour vous ! Juan Nani Roma est arrivé avec un pneu arrière gauche sur le point d’être déchiqueté. Bernhard Ten Brinke lui arrive avec seulement trois freins… Aujourd’hui, c’était de la haute voltige ! Une course de 300 kilomètres, extrêmement technique et pointue… comme les cailloux au bord de la piste. Avec beaucoup de relances et de freinages, les voitures sont fatiguées à l’arrivée, les hommes aussi. Au départ, Nasser Al-Attiyah ouvrait la piste. Dès le premier CP, après 130 kilomètres de course, il est déjà derrière Terranova.
« Nous avons crevé en début de spéciale, déclare le Qatari. Alors on a préféré rester avec Orlando ensuite. Je ne suis pas mécontent de ma journée. C’était une spéciale très éprouvantes pour les pneumatiques mais nos Michelin sont vraiment très bons ».
Orlando Terranova n’a pas été beaucoup plus chanceux… « Nous avons crevé au kilomètre… 1 ! Nasser a aussi eu des problèmes de crevaison, alors je me suis retrouvé à ouvrir la piste dès le kilomètre 80. Ce n’était pas simple, il n’y avait pas de trace. Mais c’est un bon entraînement pour moi. Tout comme me battre contre Nasser ». L’Argentin se débrouille bien. Il semble évoluer, mûrir. Il n’a pas envie de perdre son titre. Gagner face à trois anciens vainqueurs du Dakar, ce serait quelque chose quand même.
Al-Attiyah affiche une mine sereine. « J’ai encore une minute (en réalité 1’15’’). Demain, ce ne sera pas compliqué, Orly’ partira devant moi, il faudra suivre ». Le pilote Mini espère sans doute que la brièveté de l’étape, seulement 113 kilomètres, ne permettra pas de créer de significatives différences. Il oublie, ou ne sait pas encore à ce moment là, que devant Terranova, De-Villiers fera la trace. Si le médaillé Olympique de Skeet ne semble pas douté de lui, il n’aura pas le droit à l’erreur et devra tout donner demain s’il veut espérer résister, face à un Terranova en grande forme.
C’était la journée de la deuxième chance ! De Villiers qui gagne, Juan Nani Roma (Mini) prend la troisième place à 4’09’’ du Toyota, soit juste 1’’ derrière Terranova. Sur la troisième étape, il avait dû rentrer prématurément au bivouac pour un problème de boîte de vitesse, après seulement 11 kilomètres de course. Deux jours plus tôt, il avait crevé trois fois en vingt kilomètres. Mais le grand Espagnol ne se démotive pas. Le général oublié, une victoire d’étape lui ferait du bien à deux mois de défendre son titre sur le Dakar.
Le grand perdant du jour, c’est Bernhard Ten Brinke. Le Néerlandais, très régulier jusque ici a eu un souci sur son Toyota Hilux. « Ce n’était pas une bonne journée. Il y avait un problème sur un frein arrière, on n’a pas pu réparer, alors on a fait la spéciale avec trois freins seulement ». Il perd 44’39’’. Et rétrograde donc à la cinquième place du classement général. Du coup, son compatriote Erik Van Loon, sur Mini, monte sur la troisième marche du podium. Mais pour le Néerlandais, l’affaire ne sera pas simple. Vladimir Vasilyev a entamé une remontée, sur un terrain qui lui convient mieux. Il n’est que 5’33’’ derrière. Et le Russe est motivé ! Car il est leader du Championnat du Monde et sous la menace de… Nasser Al-Attiyah. Or, si après le Maroc, il restera encore la Baja de Portalegre, ici les points comptent double. Le Russe n’a pas le choix. Il va devoir cravacher sur les 113 derniers kilomètres de ce Rallye OiLibya du Maroc.
Si en moto la bataille pour la gagne semble terminée, avec l’abandon de Paolo Goncalves, en auto, on ne peut pas faire plus serré. Il n’y avait que 3’30’’ ce matin entre les Mini de Nasser Al-Attiyah et Orlando Terranova. Il n’y a désormais plus que 1’15’’. A couteaux tirés ! Mais aujourd’hui, ce n’est ni l’un, ni l’autre qui s’impose. Les Mini sont enfin devancées par un Toyota. Celui de Giniel De Villiers. Le malheureux d’hier ne repartira donc pas les mains vides. Terranova prend lui la deuxième place de la spéciale devant Juan Nani Roma (Mini), un autre « revenant ».
LE FILM DE LA COURSE
Si vous voulez tester les limites ultimes de votre mécanique, cette étape était pour vous ! Juan Nani Roma est arrivé avec un pneu arrière gauche sur le point d’être déchiqueté. Bernhard Ten Brinke lui arrive avec seulement trois freins… Aujourd’hui, c’était de la haute voltige ! Une course de 300 kilomètres, extrêmement technique et pointue… comme les cailloux au bord de la piste. Avec beaucoup de relances et de freinages, les voitures sont fatiguées à l’arrivée, les hommes aussi. Au départ, Nasser Al-Attiyah ouvrait la piste. Dès le premier CP, après 130 kilomètres de course, il est déjà derrière Terranova.
« Nous avons crevé en début de spéciale, déclare le Qatari. Alors on a préféré rester avec Orlando ensuite. Je ne suis pas mécontent de ma journée. C’était une spéciale très éprouvantes pour les pneumatiques mais nos Michelin sont vraiment très bons ».
Orlando Terranova n’a pas été beaucoup plus chanceux… « Nous avons crevé au kilomètre… 1 ! Nasser a aussi eu des problèmes de crevaison, alors je me suis retrouvé à ouvrir la piste dès le kilomètre 80. Ce n’était pas simple, il n’y avait pas de trace. Mais c’est un bon entraînement pour moi. Tout comme me battre contre Nasser ». L’Argentin se débrouille bien. Il semble évoluer, mûrir. Il n’a pas envie de perdre son titre. Gagner face à trois anciens vainqueurs du Dakar, ce serait quelque chose quand même.
Al-Attiyah affiche une mine sereine. « J’ai encore une minute (en réalité 1’15’’). Demain, ce ne sera pas compliqué, Orly’ partira devant moi, il faudra suivre ». Le pilote Mini espère sans doute que la brièveté de l’étape, seulement 113 kilomètres, ne permettra pas de créer de significatives différences. Il oublie, ou ne sait pas encore à ce moment là, que devant Terranova, De-Villiers fera la trace. Si le médaillé Olympique de Skeet ne semble pas douté de lui, il n’aura pas le droit à l’erreur et devra tout donner demain s’il veut espérer résister, face à un Terranova en grande forme.
C’était la journée de la deuxième chance ! De Villiers qui gagne, Juan Nani Roma (Mini) prend la troisième place à 4’09’’ du Toyota, soit juste 1’’ derrière Terranova. Sur la troisième étape, il avait dû rentrer prématurément au bivouac pour un problème de boîte de vitesse, après seulement 11 kilomètres de course. Deux jours plus tôt, il avait crevé trois fois en vingt kilomètres. Mais le grand Espagnol ne se démotive pas. Le général oublié, une victoire d’étape lui ferait du bien à deux mois de défendre son titre sur le Dakar.
Le grand perdant du jour, c’est Bernhard Ten Brinke. Le Néerlandais, très régulier jusque ici a eu un souci sur son Toyota Hilux. « Ce n’était pas une bonne journée. Il y avait un problème sur un frein arrière, on n’a pas pu réparer, alors on a fait la spéciale avec trois freins seulement ». Il perd 44’39’’. Et rétrograde donc à la cinquième place du classement général. Du coup, son compatriote Erik Van Loon, sur Mini, monte sur la troisième marche du podium. Mais pour le Néerlandais, l’affaire ne sera pas simple. Vladimir Vasilyev a entamé une remontée, sur un terrain qui lui convient mieux. Il n’est que 5’33’’ derrière. Et le Russe est motivé ! Car il est leader du Championnat du Monde et sous la menace de… Nasser Al-Attiyah. Or, si après le Maroc, il restera encore la Baja de Portalegre, ici les points comptent double. Le Russe n’a pas le choix. Il va devoir cravacher sur les 113 derniers kilomètres de ce Rallye OiLibya du Maroc.
Jeudi 9 Oct.: ETAPE 6 : FINALE DE MARRAKECH LIAISON : 32KMS - SPECIALE : 113 KMS - LIAISON : 24KMS
Cette dernière étape ne sera pas juste une parade, mais une spéciale qui peut chambouler le
classement. Les copilotes auront fort à faire sur ce terrain aux multiples pistes. Il faudra rester très concentré pour rejoindre l’arrivée de la spéciale sous les palmiers. Après une liaison de 24 kilomètres, les vainqueurs et tous les finishers du Rallye OiLibya du Maroc 2014, seront accueillis par l’ensemble des assistants, officiels, VIP, accompagnants, Public,… au podium d’arrivée de l’étape à Marrakech.
A Barreda la ‘der’, à Coma la victoire et le titre de Champion du Monde !
Nasser Al-Attiyah et Matthieu Baumel au finish !
Assuré du titre de Champion du Monde FIM des Rallyes tout-terrain depuis hier, en raison de l’accident de son adversaire Paulo Gonçalves, Marc Coma emballe à Marrakech, terme de 6 jours de course, la victoire de la 15ème édition du Oilibya du Maroc. Pour la 6ème fois, il se coiffe de la couronne mondiale FIM, elle scie à ravir la tête de l’Espagnol qui termine la saison comme il l’avait commencée par une victoire sur le Dakar.
Doublé de la marque autrichienne KTM avec le britannique Sam Sunderland installé dans le fauteuil de dauphin. Helder Rodrigues sauve l’honneur du HRC Honda en terminant à la troisième place.
La victoire de l’étape 6 est revenue à Joan Barreda (Honda), sa cinquième sur le papier, sa troisième en raison de l’avalanche de pénalités qui le plombe au général où il occupe la 4ème place raflée ce matin à Ruben Faria.
La spéciale du jour a fait encore du dégât : la chute de Joan Pedrero 50 mètres après le départ fut extrêmement spectaculaire. Si le bel Espagnol s’en sort indemne, sa Sherco a considérablement souffert dans le vol plané. Le camion balais s’est chargé du rapatriement de la bête meurtrie… Alain Duclos ramène à l’équipe française Sherco une place de 9ème en récompense du travail de développement effectué tout au long du rallye.
Coup de charme de Laia Sanz, la nouvelle recrue de l’équipe HRC Honda qui rentre dans le top 10 du rallye démontrant son potentiel, c’est une fonceuse…
Rafal Sonik sur un Quad Yamaha s’est distingué en réalisant l’exploit de ramener les 6 victoires d’étape mais aussi le titre mondial pour la troisième fois. Alors que Camélia Liparoti, la féminine de la catégorie a franchi la ligne d’arrivée malgré ses souffrances suite à deux chutes dans l’étape 4. Emotive et heureuse, la franco-italienne laissait couler ses larmes, en réalisant que pour la 6ème fois – comme Marc Coma - elle est Championne du Monde de la catégorie « glamour ».
classement. Les copilotes auront fort à faire sur ce terrain aux multiples pistes. Il faudra rester très concentré pour rejoindre l’arrivée de la spéciale sous les palmiers. Après une liaison de 24 kilomètres, les vainqueurs et tous les finishers du Rallye OiLibya du Maroc 2014, seront accueillis par l’ensemble des assistants, officiels, VIP, accompagnants, Public,… au podium d’arrivée de l’étape à Marrakech.
A Barreda la ‘der’, à Coma la victoire et le titre de Champion du Monde !
Nasser Al-Attiyah et Matthieu Baumel au finish !
Assuré du titre de Champion du Monde FIM des Rallyes tout-terrain depuis hier, en raison de l’accident de son adversaire Paulo Gonçalves, Marc Coma emballe à Marrakech, terme de 6 jours de course, la victoire de la 15ème édition du Oilibya du Maroc. Pour la 6ème fois, il se coiffe de la couronne mondiale FIM, elle scie à ravir la tête de l’Espagnol qui termine la saison comme il l’avait commencée par une victoire sur le Dakar.
Doublé de la marque autrichienne KTM avec le britannique Sam Sunderland installé dans le fauteuil de dauphin. Helder Rodrigues sauve l’honneur du HRC Honda en terminant à la troisième place.
La victoire de l’étape 6 est revenue à Joan Barreda (Honda), sa cinquième sur le papier, sa troisième en raison de l’avalanche de pénalités qui le plombe au général où il occupe la 4ème place raflée ce matin à Ruben Faria.
La spéciale du jour a fait encore du dégât : la chute de Joan Pedrero 50 mètres après le départ fut extrêmement spectaculaire. Si le bel Espagnol s’en sort indemne, sa Sherco a considérablement souffert dans le vol plané. Le camion balais s’est chargé du rapatriement de la bête meurtrie… Alain Duclos ramène à l’équipe française Sherco une place de 9ème en récompense du travail de développement effectué tout au long du rallye.
Coup de charme de Laia Sanz, la nouvelle recrue de l’équipe HRC Honda qui rentre dans le top 10 du rallye démontrant son potentiel, c’est une fonceuse…
Rafal Sonik sur un Quad Yamaha s’est distingué en réalisant l’exploit de ramener les 6 victoires d’étape mais aussi le titre mondial pour la troisième fois. Alors que Camélia Liparoti, la féminine de la catégorie a franchi la ligne d’arrivée malgré ses souffrances suite à deux chutes dans l’étape 4. Emotive et heureuse, la franco-italienne laissait couler ses larmes, en réalisant que pour la 6ème fois – comme Marc Coma - elle est Championne du Monde de la catégorie « glamour ».
ENDURO CUP
Bataille sportive dans cette catégorie Enduro Cup entre Philippe Dasse, le vainqueur et, Eric Schiano, le deuxième. Chaque jour, les deux hommes se sont épiés et battus jusqu’au podium final planté à Marrakech L’un comme l’autre n’ont rien lâché au cours des six jours de cette course endiablée. Eric a lâché du lest sur un coup de fatigue ressenti dans les dunes de Cheggaga, lors de l’étape 4.
Philippe Dasse (vainqueur Enduro Cup) : « Eric (Schiano) m’avait battu l’an dernier. Balle au centre. J’ai pris ma revanche sur les terrains variés offerts par le Maroc, il m’a vraiment donné du fil à retordre. J’ai été régulier et j’ai apprécié ! J’aimerai disputer un autre rallye, pas le Dakar il dure trop longtemps, je ne peux m’absenter professionnellement plusieurs semaines. Je souhaite que le Rallye du Maroc perdure, c’est ma soupape de l’année, rendez-vous donc en 2015 face à Eric, j’espère, pour la belle ! »
Bataille sportive dans cette catégorie Enduro Cup entre Philippe Dasse, le vainqueur et, Eric Schiano, le deuxième. Chaque jour, les deux hommes se sont épiés et battus jusqu’au podium final planté à Marrakech L’un comme l’autre n’ont rien lâché au cours des six jours de cette course endiablée. Eric a lâché du lest sur un coup de fatigue ressenti dans les dunes de Cheggaga, lors de l’étape 4.
Philippe Dasse (vainqueur Enduro Cup) : « Eric (Schiano) m’avait battu l’an dernier. Balle au centre. J’ai pris ma revanche sur les terrains variés offerts par le Maroc, il m’a vraiment donné du fil à retordre. J’ai été régulier et j’ai apprécié ! J’aimerai disputer un autre rallye, pas le Dakar il dure trop longtemps, je ne peux m’absenter professionnellement plusieurs semaines. Je souhaite que le Rallye du Maroc perdure, c’est ma soupape de l’année, rendez-vous donc en 2015 face à Eric, j’espère, pour la belle ! »
AUTOS :
Après avoir écopé d’une minute de pénalité la veille pour excès de vitesse, Nasser Al-Attiyah s’est présenté ce matin au starter avec 0s15 d’avance sur Orlando Terranova ! Sur les 113 km de la dernière spéciale disputée autour de Marrakech, le Qatari s’est autorisé à faire la différence au point de remporter la 15ème édition du Oilibya du Maroc et ce, dès sa première participation ! l’Argentin Orlando Terranova, vainqueur en 2013 s’incline avec respect après celui qui navigue presque chaque week-end entre WRC et rallye-raid ! Au mondial, Nasser se rapproche dangereusement du Russe Vladimir Vasilyev pour le titre mondial qui se jouera sur la Baja Portalègre début novembre au Portugal.
Les Néerlandais, Erik Van Loon et Wouter Rosegaar complètent le podium 100% X-Raid, de quoi satisfaire Sven Quandt qui avait engagé huit Mini au départ du Maroc, toutes sont à l’arrivée y compris l’équipage Nani Roma – Michel Périn, les vainqueurs en titre du Dakar. Ils furent tracassés par des crevaisons à répétition (étape 2) et la casse de la boîte de vitesses (étape 4), des pépins qu’ils ont encaissé avec philosophie.
Victoire en 2 roues motrices du Juke Dessoude confié à Thierry Magnaldi et François Borsotto ; celle du T2 revient au Japonais du Land Cruiser Auto Body, sur un Toyota mené de main de maître par Jun Mitsuhashi associé au français Alain Guehennec.
Après avoir écopé d’une minute de pénalité la veille pour excès de vitesse, Nasser Al-Attiyah s’est présenté ce matin au starter avec 0s15 d’avance sur Orlando Terranova ! Sur les 113 km de la dernière spéciale disputée autour de Marrakech, le Qatari s’est autorisé à faire la différence au point de remporter la 15ème édition du Oilibya du Maroc et ce, dès sa première participation ! l’Argentin Orlando Terranova, vainqueur en 2013 s’incline avec respect après celui qui navigue presque chaque week-end entre WRC et rallye-raid ! Au mondial, Nasser se rapproche dangereusement du Russe Vladimir Vasilyev pour le titre mondial qui se jouera sur la Baja Portalègre début novembre au Portugal.
Les Néerlandais, Erik Van Loon et Wouter Rosegaar complètent le podium 100% X-Raid, de quoi satisfaire Sven Quandt qui avait engagé huit Mini au départ du Maroc, toutes sont à l’arrivée y compris l’équipage Nani Roma – Michel Périn, les vainqueurs en titre du Dakar. Ils furent tracassés par des crevaisons à répétition (étape 2) et la casse de la boîte de vitesses (étape 4), des pépins qu’ils ont encaissé avec philosophie.
Victoire en 2 roues motrices du Juke Dessoude confié à Thierry Magnaldi et François Borsotto ; celle du T2 revient au Japonais du Land Cruiser Auto Body, sur un Toyota mené de main de maître par Jun Mitsuhashi associé au français Alain Guehennec.
En Open, les Iveco du Petronas Team de Rooy se sont fait la belle en camions et abandonnent la troisième marche du podium au Ginaf de Gert Huzink – Robertus Buursen. La féminine Elisabete Jacinto (MAN) termine 4ème et s’élancera à la fin du mois de décembre prochain sur l’Africa Eco Race.
Victoire en Open Autos du Nissan des Portugais, Paulo-Rui Ferreira – Jorge Monteiro après de sérieux bastons avec Jérôme Pelichet – Eugénie Decré sur Toyota Overdrive.
Victoire en Open Autos du Nissan des Portugais, Paulo-Rui Ferreira – Jorge Monteiro après de sérieux bastons avec Jérôme Pelichet – Eugénie Decré sur Toyota Overdrive.